Vidéo. L’appel à l’aide de Colette Caron, ancienne gérante de La Table d’antan à Bon-Encontre

Le restaurant affiche des volets clos depuis un mois. Le nouveau propriétaire a mis la clé sous la porte avant d’avoir pu régler à Colette Caron une dette de 140 000 euros. Une cagnotte a été lancée pour la soutenir

Vidéo. L’appel à l’aide de Colette Caron, ancienne gérante de La Table d’antan à Bon-Encontre
Colette Caron. Restaurant La Table d’Antan ferm√©. Bon-Encontre

“Je sollicite votre aide pour ma maman. Merci à Tous ceux qui partagent, qui participent. Vous êtes nombreux à nous apporter votre soutien. Il faut être encore plus nombreux, chaque partage est précieux, chaque participation est merveilleuse. « les petits ruisseaux font les grandes rivières »

Voici son histoire : 

Le chef Colette Caron, 74 ans, a travaillé sans relâche pendant 20 ans pour faire vivre la Table d’Antan à Bon-Encontre. Elle n’a jamais compté ses heures et ses efforts avec pour seul objectif la satisfaction de ses clients.

Après 20 ans derrière les fourneaux de la Table d’Antan, pendant souvent plus de 12 heures par jour, avec seulement 3 semaines de vacances en 20 ans, après avoir affronté de nombreuses difficultés et même se sortir de la fermeture de la crise Covid ainsi que de très nombreuses autres embûches, elle méritait de se reposer. 

Le 1er juillet, elle a vendu son fond de commerce à un chef très connu à Agen. Elle était heureuse de lui transmettre. Elle lui a fait confiance et lui a accordé un crédit vendeur de 140000€. Cette somme représente sa retraite et donc la suite de sa vie. 

Le nouveau chef a cessé de rembourser son crédit et a mis la clé sous la porte au bout de 6 mois. 20 ans d’investissement réduit en miettes. Les dégâts sont énormes ! La seule solution serait de remettre son tablier et de repartir au travail mais à 74 ans …

En 20 ans vous êtes des milliers à avoir dégusté ses plats, vous vous êtes peut-être mariés à la Table d’Antan, ou y avez été baptisés, vous y avez passés de bons moments en famille ou en pension à l’hôtel… elle a toujours été là pour vous régaler et vous faire passer un bon moment. 

Aujourd’hui, la Table d’Antan est fermée et elle ne touchera rien de son dû de la part du chef. ✳️Pourriez-vous partager sur vos réseaux et dans votre entourage s’il vous plaît.

Et, ou, participer si vous le souhaitez. “

Du haut de ses 74 ans, Colette Caron affiche une bonhomie sincère, en posant fièrement devant La Table d’antan. Cette jeune retraitée aurait pu profiter de ses jours heureux, après s’être consacrée à son établissement, sans relâche, durant vingt ans. Mais la belle histoire de l’institution bon-encontraise a pris une tout autre tournure de celle qui lui était destinée.

Le 1ᵉʳ juillet, elle cède son affaire à Manuel Nuñez. Elle arrivait à son 74ᵉ anniversaire et souhaitait passer la main. L’emblématique figure de l’hôtel-restaurant était réputée pour ses assiettes généreuses et garnies de produits frais et locaux. « À l’hôtel, elle chouchoutait toujours ses clients. Ma mère est généreuse dans la vie comme elle l’est dans ses assiettes », s’exclame Claire Caron, sa fille. Une belle fête est organisée pour célébrer cette heureuse reprise. « Ce jour-là, tout le monde était heureux, on se disait tous que La Table d’antan avait un bel avenir devant elle », se remémore la fille de la cheffe.

« Pas de méchant dans l’histoire »

Seulement voilà, à peine six mois après et un repas du Nouvel An en bonne et due forme, le chef Manuel Nuñez ferme définitivement les portes de l’établissement. « Il a dit à tout le monde qu’il prenait une semaine de congé, mais il n’est pas revenu », relate Colette Caron. Or, elle avait convenu d’un prêt vendeur de 140 000 euros pour cette passation d’activité.

« La clientèle a, petit à petit, déserté les lieux. L’activité ne me permettait plus de vivre de cette affaire », justifie l’intéressé. « J’ai peut-être fait des choix dans la gestion de cette nouvelle entreprise et je les assume. Maintenant, je n’ai pas envie qu’on m’accable, il n’y a pas de méchant dans l’histoire », se défend Manuel Nuñez. Si l’établissement n’est pas encore en liquidation judiciaire, c’est justement parce que le chef l’a repoussée « pour que Colette reprenne le bail à son nom. Elle pourra ainsi revendre son affaire pour la somme qu’elle veut et il n’y aura pas de problèmes. Moi aussi, je veux éviter la vente aux enchères de tout le matériel de l’établissement pour La Table d’antan, c’est un restaurant qui a du potentiel ».

Une cagnotte

Pour aider sa mère, Claire Caron a décidé de lancer une cagnotte en ligne. « J’ai vu ma maman travailler 12 heures par jour non-stop pour faire tourner son établissement. C’est hors de question de la laisser comme ça. Je sais que les dons ne pourront jamais rembourser la totalité de la somme manquante, mais j’espère que cela nous aidera à entamer des procédures avec un avocat. » Devant les volets bleu turquoise clos depuis plus d’un mois, l’ancienne patronne de La Table d’antan lance un appel à l’aide. « Je serais prête à revenir épauler un cuisinier qui voudrait reprendre l’affaire. Je le guide dans ses débuts, et après, je pourrais envisager de tout lui laisser. Je ne veux simplement pas laisser ma maison à l’abandon », regrette-t-elle. C’est la seule issue heureuse que Colette Caron envisage.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour la vidéo…

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Lien vers la cagnotte pour soutenir Colette Caron

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