Trump Hotellerie : La Grande Tromperie

Qui est Donald Trump ? La question ne se pose pas aux États-Unis, tout le monde le connaît. À 69 ans, le New-Yorkais est à la tête d’un empire de l’hôtellerie et du divertissement. De Los Angeles à Chicago, son nom s’étale en lettres d’or sur des gratte-ciel, des hôtels, des casinos et des terrains de golf.

Trump Hotellerie : La Grande Tromperie

 

Alors que Donald ( cela ne s’invente pas) Trump est en campagne Présidentielle aux Etats Unis, les salariés de son hôtel de Las Végas mènent un combat contre leur salaires, les plus bas de la ville. Pour le reste du groupe, rien ne vas plus non plus, avec des Casinos en faillite, et des hôtels vident. “Le phénomène Trump va faire pschitt “

Trump Hotellerie : La Grande Tromperie

Qu’il signe un contrat pour un luxueux casino, qu’il joue son propre rôle dans son émission de téléréalité ou qu’il brigue la présidence de la plus grande puissance du monde, « The Donald » est pareil à lui-même : impérieux, fantasque, et doté d’une bonne dose d’autodérision.

A la tête d’un empire de l’hôtellerie et du divertissement

Mardi 25 août, il a même fait expulser d’une conférence de presse un célèbre présentateur de la chaîne hispanique américaine Univision, Jorge Ramos, parce qu’il ne voulait pas prendre sa question. Avant de le laisser revenir dans la salle pour finalement lui répondre.

Qui est Donald Trump ? La question ne se pose pas aux États-Unis, tout le monde le connaît. À 69 ans, le New-Yorkais est à la tête d’un empire de l’hôtellerie et du divertissement. De Los Angeles à Chicago, son nom s’étale en lettres d’or sur des gratte-ciel, des hôtels, des casinos et des terrains de golf.

La faillite, tout le monde en fait
Reste que Trump a souvent dû repartir à zéro, puisqu’à quatre reprises, il a mis une de ses sociétés en faillite. «Aucune compagnie américaine majeure n’a fait faillite aussi souvent que l’empire des casinos de Trump au cours des 30 dernières années», indique CNN Money. Quand on le lui rappelle, Trump hausse les épaules et soutient que tout le monde en affaires le fait.

Des étages qui n’existent pas
Parmi ses immeubles les plus célèbres se trouve le Trump World Tower à New York, qui a été le plus grand édifice résidentiel au monde dans les années 2000, avant d’être dépassé par des gratte-ciel à Dubaï et à Séoul. Reste que Trump a la fâcheuse habitude d’altérer la numérotation des étages de plusieurs de ses édifices afin de faire croire à des étages qui n’existent pas. «Parce que c’est plus excitant d’habiter au 55e qu’au 45e», explique l’architecte Der Scutt dans un documentaire consacré au coloré milliardaire.

Jamais deux sans trois ! Après une première faillite dans les années 1990 et une deuxième en 2004, Trump Entertainment Resorts, le groupe de casinos du magnat américain de l’immobilier Donald Trump, s’est une nouvelle fois placé hier sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Etranglé par une dette de 1,74 milliard de dollars, le groupe, qui exploite 3 des 11 casinos d’Atlantic City près de New York, a été dans l’impossibilité d’honorer une échéance de 53,1 millions, en paiement d’intérêts sur les obligations, qui expirait hier.
Du fait de la récession économique qui sévit aux Etats-Unis, ses revenus se sont effondrés. Déjà, pour les neuf premiers mois de 2008, l’entreprise avait vu son chiffre d’affaires chuter de plus de 5 % par rapport à la même période de 2007, à 553,5 millions de dollars, et avait enregistré une perte de 187,6 millions de dollars contre un déficit de 15 millions entre janvier et septembre 2007. Mais la situation n’a fait qu’empirer depuis. Non encore publiés, les chiffres du dernier trimestre de Trump Entertainment Resorts sont probablement catastrophiques : selon le « Wall Street Journal », le produit brut des jeux de l’ensemble des casinos d’Atlantic City a en effet plongé de 18,7 % en décembre.
Chute du titre
Propriétaire de 28 % du capital du groupe mais en désaccord avec les détenteurs d’obligations qui plaidaient pour une mise sous chapitre 11, Donald Trump avait démissionné vendredi de la présidence du conseil d’administration. Outre l’impact de la crise sur les groupes américains de casinos, les trois enseignes de Trump Entertainment Resorts, qui totalisent 3.000 chambres d’hôtel, 375 tables de jeux et plus de 9.000 machines à sous, ont également pâti de la concurrence des bandits manchots implantés dans l’Etat voisin de Pennsylvanie. En décembre 2006, le groupe, qui souhaitait se diversifier dans cet Etat, avait échoué à y obtenir une licence, ce que la Bourse avait immédiatement sanctionné par un plongeon du titre de 40 %. Record battu hier : dans les échanges à l’ouverture de Wall Street, le titre chutait de plus de 60 %, à 9 cents. Hier, en milieu d’après-midi, l’action était en recul de 43,04 %, à 131 cents.

 

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