Promovacances/Fram mis en vente

Promovacances/Fram mis en vente

 

La société d’investissement LBO France a mandaté la banque Rothschild pour organiser la cession de son pôle voyages, avec un chiffre d’affaires d’environ 520 millions d’euros.

Les grandes manoeuvres repartent de plus bel sur le marché français du voyage. Selon nos informations, la société d’investissement LBO France a confié à la banque Rothschild un mandat de vente de son pôle tourisme, constitué du groupe Karavel/Promovacances, acquis courant 2011, et de FRAM, repris auprès du tribunal de Toulouse en 2015 .

Dans un secteur atomisé, il s’avère d’une taille plus que respectable, à près de 520 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 350 millions pour Karavel/Promovacances, et de l’ordre de 170 millions pour FRAM. Depuis la reprise par LBO France, ce dernier a considérablement fondu puisque l’ensemble non consolidé pesait alors 730 millions.

Comme un certain nombre de ses concurrents, FRAM n’a pas échappé à une conjoncture économique en berne, à la désaffection pour les destinations nord-africaines et à la « désintermédiation », le consommateur fabricant de plus en plus son propre séjour via Internet.

Retour à l’équilibre à confirmer

Mais le marché français du tour operating s’est ressaisi depuis 2017. Et « le secteur est en pleine consolidation. Dans ce contexte, ce pôle est une cible attractive », estime une source. Fin 2016, TUI France (Marmara, Nouvelles Frontières) a absorbé Look Voyages et Vacances Transat. L’opérateur touristique Marietton, qui avait acquis le réseau d’agences Havas Voyages fin 2015, veut aussi se renforcer.

Des fonds sont susceptibles de regarder. Un acquéreur serait d’ores et déjà sur les rangs. Mais à ce stade les deux parties ne sont pas mises d’accord sur la valeur du groupe.

Le sauvetage de FRAM  reste, de fait, à confirmer . Promis pour 2017, puis 2018, son retour à l’équilibre est désormais envisagé pour 2019. Cette année, les pertes de l’entreprise reprise alors qu’elle était en grandes difficultés devraient être réduites entre 4 et 5 millions d’euros.

AnneDrif et Christophe Palierse

 

Source Les Echos 

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