Peut-on se passer des plateformes de réservation  restaurant ?

La plateforme Airbnb se lance dans la réservation de restaurants. L’entreprise américaine s’est appuyée sur l’application spécialisée Resy, dont elle est devenue actionnaire minoritaire.

 

Peut-on se passer des plateformes de réservation  restaurant ?

Nouvelle étape dans la diversification d’Airbnb. Mercredi 27 septembre, la plateforme en ligne américaine a ouvert la possibilité de réserver une table dans 700 restaurants de 16 villes des Etats-Unis, depuis son site ou son application.

La plateforme qui a fait son succès avec la réservation de logements chez l’habitant, quitte à se heurter aux autorités dans certaines grandes villes, revendique une approche qualitative, par opposition à des sites de référencement exhaustifs type Yelp ou TripAdvisor. L’entreprise, créée en 2008, s’est appuyée sur l’application spécialisée en restauration Resy, dont elle est devenue actionnaire minoritaire.

Vers une “plateforme de voyage”

Cette nouveauté s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’entreprise qui a lancé l’application multi-services “Trips”, en novembre 2016. Petit à petit, Airbnb construit une “plateforme de voyage”, a expliqué Joe Zadeh, vice-président de la société. “Notre rêve est de nous investir dans l’ensemble du voyage.”

Autre vecteur de développement de la plateforme, valorisée en mai à 31 milliards de dollars (26 milliards d’euros), les “expériences”, qui permettent à des tiers de proposer des activités payantes aux utilisateurs de la plateforme, dans la ville qu’ils visitent. L’offre existe désormais dans 40 villes. Rien qu’à New York, dernièrement ajoutée au catalogue, l’application propose notamment des balades en side-car dans Brooklyn, un tatouage dans un salon renommé du Lower East Side ou une visite de ruches à Staten Island.

Joe Zadeh a assuré qu’Airbnb a reçu des dizaines de milliers de propositions d’“expériences” dans les villes d’accueil, mais en a écarté la majorité. “Nous ne voulons pas faire de tourisme de masse”, a-t-il martelé, mais ne travailler qu’avec des intervenants “dont la passion et l’expertise sont grandes”. Selon lui, des tiers parviennent déjà à générer, par ce biais, plus de 100 000 dollars de chiffre d’affaires en rythme annuel.

 

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