Ils s’enrichissent avec la Covid 19
Comme moi, vous avec du croiser autour de vous de gens qui avouent qu’ils se sont enrichie grâce aux aides délivrées par l’état pendant la crise de la Covid 19. Un gestionnaire du système de santé, père de trois enfants, avec un revenu familial de 95 000 $ par année a vu sa situation financière s’embellir avec la pandémie.

« Nos revenus ont augmenté et nos dépenses ont diminué avec la COVID-19 parce que le gouvernement a bonifié plein de subventions pour les parents », explique Dominique Favreau, 38 ans, blogueur et gestionnaire en recherche en santé au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Parents de trois enfants, lui et sa femme, qui travaille aussi en recherche, ont un salaire familial de 95 000 $ par année, ce qui leur donne droit comme tout le monde à certains avantages fiscaux.
Allocation canadienne pour enfant (ACE), crédit de TPS fédéral, soutien aux enfants du Québec… Toutes ces aides gouvernementales ont été bonifiées en pleine crise, observe-t-il.
« J’ai trois enfants. Chaque fois, je fais : “fois trois”. Je reçois environ 1500 $ par mois en ACE. C’est l’équivalent d’un troisième salaire dans la famille », image Dominique Favreau.
Bon an, mal an, le gestionnaire estime à plus de 25 000 $ les différents montants d’argent remis par les gouvernements pour lui donner un coup de pouce.
Mine de rien, l’homme, qui avait déjà pris l’habitude de mettre une bonne partie de son salaire de côté, a vu ses factures fondre comme neige au soleil ces derniers mois avec la pandémie, ce qui a souri à son portefeuille.
« Transport, vêtements, coiffeurs, lunchs, essence… On a réussi à économiser près de 700 $ par mois, ça nous coûte beaucoup moins cher », souligne Dominique Favreau, qui détient un doctorat en virologie sur les coronavirus.
Demi-million $
Ces dernières semaines, plutôt que de paniquer en voyant la déconfiture du marché boursier, Dominique Favreau y a misé ses œufs.
« Quand c’est la débandade sur les marchés, moi, je vois ça comme un Boxing Day, et j’achète. J’ai un demi-million à la Bourse en actif net », lance celui qui met de côté environ 50 % de ses revenus depuis des années.
Une stratégie qui lui a rapporté gros. « Avec la COVID-19, on s’est dit : “C’est exactement pour des situations comme celle-ci que l’on économise.” On a un coussin. Si on avait perdu nos emplois, on aurait pu vivre une bonne année », poursuit-il.
Aujourd’hui, plus de 95 % de son investissement est à la Bourse, mais pas question pour lui de vivre au-dessus de ses moyens. Il épargne toujours.
« Je n’ai pas une grosse maison. Ce n’est pas une petite non plus. C’est moins que ce que la banque voulait nous prêter », conclut-il en riant.