Grève à Paris : Les entreprises du tourisme en Ile-de-France vont être aidées par Bercy

Grève à Paris : Les entreprises du tourisme en Ile-de-France vont être aidées par Bercy

 

Les entreprises de l’hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève contre la réforme des retraites, pourront notamment bénéficier d’un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales

 

Des touristes au Trocadéro à Paris, le 21 mai dernier.

Pour soutenir ces entreprises, le gouvernement a décidé de réactiver des mesures d’aides utilisées à l’hiver 2018, a annoncé mercredi Bercy à l’issue d’une réunion avec des fédérations professionnelles.Au terme de cette réunion, ils ont annoncé que les entreprises de l’hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève, pourraient notamment bénéficier d’un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales, de mesures de chômage partiel et éventuellement d’autorisation d’ouverture le dimanche, a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, et la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher ont reçu à Bercy les organisations professionnelles pour un « premier bilan » de l’impact de la mobilisation contre la réforme des retraites qui a débuté il y a une semaine. Au terme de cette réunion, ils ont annoncé que les entreprises de l’hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève, pourraient notamment bénéficier d’un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales, de mesures de chômage partiel et éventuellement d’autorisation d’ouverture le dimanche, a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué. Ils ont aussi désigné « un référent de haut niveau » auprès du directeur général des entreprises, « qui travaillera en lien avec les fédérations et les collectivités locales pour définir les modalités d’information et d’accompagnement pertinentes des entreprises en fonction de l’évolution de la situation dans les prochains jours ».

Grève à Paris : Les entreprises du tourisme en Ile-de-France vont être aidées par Bercy

« La situation pour notre secteur est extrêmement catastrophique, une chambre pas louée, un repas pas pris, une réception annulée, c’est un chiffre d’affaires qui disparaît, il n’y a pas de report possible », s’est alarmé Didier Chenet, le président du GNI Synhorcat. « A Paris il y a jusqu’à 30% de réservations en moins dans l’hôtellerie par rapport à la même période de l’an dernier, où il y avait déjà l’effet « gilets jaunes » ; c’est extrêmement préoccupant », a-t-il reconnu, exprimant son inquiétude « d’entendre que les syndicats appellent à durcir le mouvement après le discours d’Edouard Philippe ».

Jean-Virgile Crance, président du GNC (groupement national des chaînes hôtelières), a assuré que le chiffre d’affaires dans l’hôtellerie avait chuté de 10% « comparé à l’an dernier, où nous avions déjà eu les « gilets jaunes ». « C’est en réalité -20% comparé à il y a deux ans, sur un panel de 300 hôtels en majorité situés à Paris et en région parisienne », a ajouté Jean-Virgile Crance qui était également présent à la réunion pour le GNI, principal syndicat patronal du secteur de l’hôtellerie restauration.

Un an après le mouvement des « gilets jaunes », ce sont les grèves contre la réforme des retraites qui perturbent les entreprises du secteur du tourisme en Ile-de-France.

Les entreprises de l’hôtellerie-restauration, durement touchées par la grève, pourront notamment bénéficier d’un étalement de paiement de leurs charges fiscales et sociales, de mesures de chômage partiel et éventuellement d’autorisation d’ouverture le dimanche, a détaillé le ministère de l’Economie dans un communiqué.

Source 20 Minutes

 

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