Dans ce café Bordelais, le client est facturé au temps et non à la conso

Dans ce café Bordelais, le client est facturé au temps et non à la conso

 

Depuis quelques semaines, l’Anticafé a ouvert ses portes rue Duffour-Dubergier à Bordeaux. « Ici, on paie au temps », prévient Simon Dos Santos avant même que les clients ne s’installent. Un concept mis en place dans le café qui a de quoi surprendre.

 

Dans ce café Bordelais, le client est facturé au temps et non à la conso

Cette idée originale nous vient d’Europe de l’est, et elle est très facile à comprendre. Ici, ce ne sont pas la/les consommations qu’on paie, mais le temps passé sur place. « Quand une personne arrive, on lui donne une carte après l’avoir badgée et quand elle part, on refait la même manipulation pour savoir combien elle doit payer », explique Simon Dos Santos.

Une heure à l’Anticafé coûte cinq euros quel que soit le temps que vous faites sur place. En effet, même si vous restez 20, 30 ou 50 minutes, vous allez toujours payer ce prix. Cependant après avoir fait une heure sur place, le client paie à la minute.

C’est sans doute le moment le plus intéressant selon Karène venue travailler plusieurs heures ce lundi matin : « si je vais dans un autre café ou restaurant et que je prends trois cafés et un petit-déjeuner comme ce matin, je vais en avoir pour 25-30 euros, ici ça me coûtera beaucoup moins cher et j’ai le wifi gratuit en plus. »

À l’Anticafé, les boissons sont à volonté : café, chocolat et thé, avec un buffet libre-service : quelques crudités et surtout de quoi combler une petite faim. « La qualité est bien supérieure à d’autres cafés. On n’a pas la pression du serveur derrière nous. On prend ce qu’on veut, quand on veut. C’est comme à la maison. C’est très agréable », souligne Romain, un client habitué des lieux.

Les lieux ont été aménagés de manière à répondre à tous les publics, avec des canapés, une bibliothèque, ou des grandes tables pour travailler en groupe. L’objectif des propriétaires est de : « faire vivre la communauté, de créer du lien social. On n’est pas dans un espace de coworking, mais un espace de vie tout simplement. »

C’est un concept qui plaît à de plus en plus de personnes, et l’Anticafé de Bordeaux est le 8e en France. Selon Romain, cette « idée mérite d’être testée et développée même si aujourd’hui, elle est encore trop méconnue. »

SOURCE: 20 Minutes

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