Atout France proroge jusqu’au 31 décembre 2021 les classements des hébergements touristiques

Deux des cinq panonceaux 2020 appliqués aux hôtels de tourisme

 

Prorogation plutôt que suspension ou non renouvellement. Pour ne fragiliser aucun professionnel !  Un décret publié au JO du 24 avril 2021  prolonge jusqu’au 31 décembre 2021 la durée de validité des classements des hébergements touristiques et des offices de tourisme.

Précédemment, deux décrets pris en 2020, l’un pour les hôtels l’autre pour les autres hébergements collectifs, avaient déjà prolongé jusqu’au 1er mai 2021 les classements qui expiraient entre le 12 mars 2020 et 30 avril 2021.

Cette décision du Gouvernement, sur proposition d’Atout France et de la Commission de l’hébergement touristique marchand, conduit, par conséquent, à dispenser les professionnels d’entamer les formalités habituelles. Tout en étant assuré de conserver leur classement dans la période.

Les hébergeurs gardent toutefois la liberté de procéder aux démarches de renouvellement ou de création de leur classement. Ils trouveront sur le site d’Atout France la liste des organismes accrédités en vue d’une inspection de classement.

Actuellement, 20 849 établissements sont titulaires du classement touristique Atout France. Dont 13 705 hôtels. 6003 campings. 1553 résidences de tourisme. 540 villages de vacance. Et 148 parcs de loisirs.

Caroline Leboucher, directrice générale d’Atout France

«L’impact de la crise sanitaire sur les conditions d’exploitation des hébergements touristiques (fermeture partielle ou totale de certains hébergements ou d’une partie de leurs services, situation spécifique des hébergements saisonniers) ne permet pas de mettre en œuvre le renouvellement de leur classement dans de bonnes conditions. Cette nouvelle mesure de prorogation était nécessaire afin de ne pas porter préjudice aux professionnels déjà en grande difficulté».

JeanVirgile Crance, président de la commission de l’hébergement touristique marchand (*)

«Les rentabilités dégradées que rencontrent nos hébergements du fait la crise sanitaire ainsi que la baisse importante de notre activité et ce, depuis plus d’un an, rendent difficiles voire impossibles nos démarches de reclassement dans des conditions respectueuses des référentiels applicables. C’est aussi une question de crédibilité pour nos professions aussi bien que pour le classement luimême.»

(*) Jean-Virgile Crance est également président du GNC (Groupement National des Chaînes hôtelières)

Source HR Infos