Licenciée à cause de ses messages privés sur Facebook

Licenciée à cause de ses messages privés sur Facebook

 

La cour d’appel de Toulouse a estimé que laisser sa session active sur le lieu de travail peut faire perdre aux messages échangés “leur caractère privé”.

Licenciée à cause de ses messages privés sur Facebook

Que celui ou celle qui, utilisant Facebook sur l’ordinateur de son lieu de travail, n’a jamais quitté le bureau sans verrouiller sa session, nous jette la première pierre. Une employée qui avait fait cette petite erreur pendant son arrête de travail de 6 mois avait tenu des propos irrespectueux à l’encontre de la société qui l’employait, sa supérieure hiérarchique et ses collègues.

 

Licenciée à son retour

Au terme de son arrêt, elle est convoquée à un entretien, puis mise à pied et finalement licenciée pour faute grave. Si elle n’a jamais démenti avoir laissé sa session ouverte et donc potentiellement visible par tous, sa défense consistait à évoquer le caractère privé des messages incriminés.

Licenciée à cause de ses messages privés sur Facebook

Mais la cour d’Appel de Toulouse, le 2 février dernier, a jugé que “les propos tenus par Mme X. sur son compte Facebook, affichés sur l’écran de l’ordinateur de l’entreprise et visibles de toutes les personnes présentes dans le magasin, avaient perdu leur caractère privé”. Et donc, confirmé l’avis des Prud’hommes, tout en la condamnant au versement de 1.500 euros à son ancien employeur.

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