Connaissez vous le Café 3D ?

Si ces cafés existent déjà à Barcelone, au Japon et en Angleterre, le couple souhaite démocratiser le projet en France."Depuis un an, on parle beaucoup des imprimantes 3D, mais elles restent encore inaccessibles au grand public. Pour quelques euros, chacun peut ici créer ses pièces", poursuit Nicolas.

Connaissez vous le Café 3D ?

Mélissa et Nicolas importent dans l’hexagone le concept de « fabcafé » : un lieu pour rendre accessible à tous l’impression 3D.

 

On connaissait les cybercafés, voici le café 3D ! Depuis novembre 2014, les Niçois disposent d’un lieu unique où ils peuvent déguster une cuisine et des pâtisseries maison tout en faisant imprimer en 3 dimensions des objets, qu’ils soient utiles ou futiles. Nul besoin d’être un geek. Le seul mot d’ordre : se faire plaisir en laissant libre cours à son imagination.

Connaissez vous le Café 3D ?

Nous voulons permettre à tous d’accéder à la technologie 3D.” Mélissa et Nicolas, deux Niçois, s’apprêtent à ouvrir le Comptoir de l’imaginaire, le premier “fabcafé” de France. Le concept ? “Chacun peut imprimer ses objets personnalisés avec une imprimante 3D et, en attendant, boire un verre ou grignoter des tapas”, explique Nicolas, à l’origine du projet.

Si ces cafés existent déjà à Barcelone, au Japon et en Angleterre, le couple souhaite démocratiser le projet en France.”Depuis un an, on parle beaucoup des imprimantes 3D, mais elles restent encore inaccessibles au grand public. Pour quelques euros, chacun peut ici créer ses pièces”, poursuit Nicolas.

Bijoux ou outillage

A partir d’un catalogue et selon la qualité souhaitée, le client va personnaliser les objets qu’il voit ensuite apparaître en direct, (comptez entre un quart d’heure à une heure et demie), sur une des huit imprimantes mises à disposition.

Coques de téléphone, porte-clés, bijoux ou encore outils de bricolage, “les seules limites sont celles de l’imagination”, assure Nicolas, qui travaille dans le secteur de l’innovation 3D depuis de longues années. Les enfants ont également leur espace pour, à partir d’une tablette tactile, imprimer leurs dessins en relief.

Menus avec impression comprise

Si le duo a déjà investi environ 100 000 euros dans son projet, Nicolas et Mélissa comptent sur le financement participatif en ligne pour acheter les dernières machines. “Nous proposons un tarif de 8 euros de l’heure pour l’impression uniquement. Nous avons également des menus qui, pour une douzaine d’euros, prévoient un repas et l’impression”, précise Nicolas. Le Comptoir de l’imaginaire n’ouvrira ses portes qu’en octobre, rue Biscarra, mais tous deux espèrent déjà monter d’autres cafés franchisés.

 

 

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