Le saumon transgénique obtient l'autorisation d'être commercialisé

Les contestations des associations de consommateurs n’y auront rien fait. Après vingt ans de démarches, les États-Unis ont approuvé hier, jeudi 19 novembre, le saumon AquAdvantage, un poisson génétiquement modifié, rapporte l'AFP. C’est la première fois qu’un animal issu de la transgénèse est autorisé à la consommation humaine.

Le saumon transgénique obtient l’autorisation d’être commercialisé

 

A la veille des fêtes de Noël, époque ou l’on ripaille de bons produits, souvent fermiers, ou d’élevages sains, penchons nous ce ce qui nous attend si nous n’y prenons pas garde.   

Le saumon transgénique obtient l'autorisation d'être commercialisé

 

 

Les États-Unis viennent d’autoriser la consommation du saumon génétiquement modifié. C’est le premier animal transgénique à recevoir l’autorisation des autorités sanitaires américaines.

Les contestations des associations de consommateurs n’y auront rien fait. Après vingt ans de démarches, les États-Unis ont approuvé hier, jeudi 19 novembre, le saumon AquAdvantage, un poisson génétiquement modifié, rapporte l’AFP. C’est la première fois qu’un animal issu de la transgénèse est autorisé à la consommation humaine.

Face aux inquiétudes des groupements de consommateurs craignant qu’il ne présente un risque pour la santé et l’environnement, l’Agence fédérale des médicaments et de l’alimentation américaine (FDA) a estimé le saumon OGM conforme aux conditions réglementaires et « aussi propre à la consommation et nourrissant » qu’un saumon non modifié.

La société du Massachusetts AquaBounty, spécialisée dans les biotechnologies, est à l’origine de ce saumon transgénique. La société a ajouté un gène de saumon chinook à des saumons de l’Atlantique afin qu’ils puissent grossir deux fois plus vite et atteindre sa taille adulte au bout de seize à dix-huit mois, au lieu des trente nécessaires en temps normal.

Présentant les mêmes caractéristiques nutritionnelles que les saumons de l’Atlantique non transgéniques, ces espèces OGM ne seront pas labellisées. La loi américaine en la matière n’exige d’étiquetage que lorsque que le produit présente « une différence matérielle » par rapport au produit classique.

BioLaune

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