Tirs au lance-patates, un restaurant pris pour cible

Un projectile lancé à l'aide d'un «PATATOR » a traversé la vitrine causant un trou de la taille d’une balle de tennis ! 

Tirs au lance-patates, un restaurant pris pour cible

 Un projectile lancé à l’aide d’un «PATATOR » a traversé la vitrine causant un trou de la taille d’une balle de tennis ! 

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi (3 au 4 août) 2017, des individus auraient pris pour cible la vitrine d’un restaurant du centre-ville d’Evreux avec un lance-patates.

Tirs au lance-patates, un restaurant pris pour cible

Huit impacts ont été recensés sur la vitrine du restaurant d’Evreux (Eure).

La vitrine d’un restaurant, place du grand carrefour à Evreux (Eure) aurait été la cible de tirs répétés au Patator, d’après la Police ! Oui oui, un lance-patates.

Huit tirs cadrés

Entre 1 h et 6 h du matin, un groupe d’individus a, en effet, défouraillé sur la vitrine du restaurant à l’aide d’un engin de fabrication artisanale. Les projectiles, manifestement des cailloux, ont traversé la vitre comme du beurre…

Tirs au lance-patates, un restaurant pris pour cible
Engin artisanal ou non, la force de l’impact semble impressionnante.

 

« Je ne me connais pas d’ennemi, la soirée s’était bien déroulée avec les clients, je ne vois pas d’où cela peut venir », lance le patron de l’établissement, surpris de la violence de l’agression

Effectivement, l’un des projectiles a traversé de part-en-part la salle de restauration… Sur place, la Police a constaté que la largeur des impacts est équivalente à celle d’une balle de tennis.

Le patator

Le patator est un lanceur artisanal, utilisé pour projeter des projectiles sur une grande distance. Le principe réside dans l’expulsion du projectile à travers un canon grâce à la combustion d’un gaz contenu dans une chambre, généralement issu de quelques pulvérisations d’une bombe de laque à cheveux ou de désodorisant d’intérieur.

Tirs au lance-patates, un restaurant pris pour cible
Un patator. llustration.

En France, le patator est considéré comme une arme de 7e catégorie

Un mauvais écho

L’affaire, même violente, pourrait faire sourire si elle n’intervenait pas quelques jours après des tirs survenus également en centre-ville, proche de La Poste d’Evreux.

Une enquête est en cours.

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