Ha(a)ïtza : (re)naissance d'un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer

Cette ancienne gloire hôtelière des années 1930, posée entre océan et pins, vient de subir un lifting délicat sous le bistouri de Philippe Starck.

Ha(a)ïtza : (re)naissance d’un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer

 

Après avoir ressuscité l’hôtel de la Co(o)rniche, Philippe Starck réinvente l’emblématique Ha(a)ïtza, pension néo-basque des années 30.

Ha(a)ïtza : (re)naissance d'un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer

 

Depuis Jean Anouilh, qui écrivait là les pieds dans l’eau, et Guillaume Canet, qui y sortait les mouchoirs, on sait que le bassin d’Arcachon est le lieu de villégiature chic et sympa par excellence. Certains ne jurent que par « le Ferret » – c’est ainsi que les connaisseurs désignent le Cap-Ferret – d’autres préféreront l’ambiance un peu plus « dunes et campings » de Pyla-sur-Mer, au pied de la montagne de sable du même nom. Chicissime cependant, l’hôtel Haïtza – « le roc » en basque – ravit la bonne société depuis les années 1930 avec sa majestueuse façade à colombages – typique du Pays basque, justement.

Ha(a)ïtza : (re)naissance d’un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer

L’esprit. Village de vacances pour parenthèse hors du temps ! Historique, confortable, luxueux, pointu, mais pas snob, l’Ha(a)ïtza – roc en basque – est un petit coin de paradis sur mer.

Le cadre. D’un côté la dune, en face la mer, autour la pinède ! Attention, cela dit, la bâtisse est en deuxième ligne. Pour profiter de la « vue mer », privilégiez les étages élevés.

Le décor. Si les fondations de l’hôtel s’enracinent dans le sable de la plus haute dune d’Europe, le décor, lui, s’émancipe des codes esthétiques du bassin. Passée la façade néo-basque « très années 30 », la réception se mue en galerie d’art new-yorkaise avec panneaux LumiSheet à messages et vitraux signés Ara Starck (la fille du designer).

Plus exotiques, les salons s’aventurent en terrain africain. En guise de trophées de chasse ? Des clichés estampillés Seydou Keïta et des tapis zébrés fraîchement livrés du Congo ! Et… Que les aficionados de l’épure second degré starckienne se rassurent, ils reconnaîtront dans les chambres la patte du maître : murs blancs, marbre gris et miroirs malicieux au plafond.

Ha(a)ïtza : (re)naissance d'un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer

Ca c’était avant……

L’assiette. Aux commandes du Skiff Club, le chef Stéphane Carrade (1 étoile à La Guérinière, à Gujan-Mestras) a concocté une cuisine gastronomique à partir des produits de saison de la région. Du bon, simple et efficace, à consommer en famille sous la véranda. Juste en face, le café Ha(a)ïtza offre une alternative plus décontractée. Au menu, on trouve de belles salades, des moules marinières ou un délicieux rosebeef en tranches.

Ha(a)ïtza : (re)naissance d'un hôtel mythique au Pyla-sur-Mer
Les activités. Piscine, salle de fitness, cabine d’aquabike, spa Ren, salon de coiffure David Lucas, boulangerie-pâtisserie-chocolaterie pour prendre le thé, bar à cocktails, boutiques… L’hôtel est une « micro-ville dans la ville ».

Le plus. Le calme. Plus intimiste et moins festif que la voisine Co(o)rniche, l’Ha(a)ïtza est un endroit parfait pour se détendre en famille.

Le moins. Le format « mouchoir de poche » des chambres (30 chambres de 24 mètres carrés et 7 suites de 46 mètres carrés).

L’inoubliable. L’appartement de 120 mètres carrés au dernier étage avec double terrasse et vue panoramique.

Pour qui ? Pour ceux qui ont l’esprit simple et raffiné du bassin.

Hôtel Ha(a)ïtza , 1 avenue Louis-Gaume 33 115 Pyla-sur-Mer.
À partir de 195 euros la nuit, sans le petit déjeuner.

 

www.haaitza.com

Le Point 

 

 

 

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