Drogues, alcool… Addictions en cuisine: les chefs parlent

Voici Manon, 28 ans, dont dix dans la haute cuisine. Manon ne fume pas que du tabac, a déjà reniflé de la cocaïne -“comme 90% des gens qu’elle connaît dans ce milieu”, dit-elle- et accepte volontiers un pot après le service. L’éducation a commencé à l’école hôtelière d’Avignon, où la jeune Lyonnaise se rappelle très bien les litres de bière descendus, une fois terminés les cours, par certains de ses camarades. “Les cuisiniers aiment bien se mettre mal. C’est un milieu très communautaire, où on se fait souvent maltraiter et où on a besoin de décompresser”, confie-t-elle de sa voix déjà un peu lasse.

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