Le groupe Giraudi, l’une des rares sociétés à se spécialiser dans le négoce de viandes d’exceptions, réalise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. La société emploie surtout 600 personnes dans ses restaurants. D’ici 2018, elle en comptera trente dans le monde dont deux à Paris.

Il y a plus de 10 ans, Riccardo Giraudi a rejoint l’entreprise familiale pour donner naissance au concept de Beefbar puis a ouvert dans son fief,  Monaco, les premières tables. Ayant en tête de s’adresser à une clientèle luxueuse, ce créateur de concepts, comme il se défini, décide de créer autour de cette affaire d’importation, cette expérience gustative. « Nous avons cette activité depuis les années 1960, dans un négoce intra-européen. Il y a dix ans, j’ai lancé une structure spécialisée dans la viande de luxe.

C’est une toute petite niche en laquelle je croyais beaucoup. J’ai commencé à importer du Black Angus en Europe il y a 12 ans. J’ai créé une marque déposée à l’Union Européenne. Cela a été un vrai succès ! Après, j’ai commencé à importer des viandes d’Australie, du Japon, du Canada… Au niveau du marché de la viande, ce sont souvent des transactions macroéconomiques. Je suis aussi quelqu’un de très créatif. Mon père est un négociant et ne faire que cela m’ennuyait. C’est trop carré ! Je me suis donc lancé dans l’ouverture d’un restaurant. C’est comme ça qu’est né le concept de Beefbar il y a 11 ans. J’ai commencé à prendre goût à la restauration. J’en avais toujours rêvé », confie-t-il.

Aventure internationale

Un début d’aventure qui a fait du chemin puisque depuis, l’entrepreneur a ouvert à Mexico, Mykonos, Hong Kong où il a raflé une étoile au Michelin, Singapour, Riyad, Dubaï, Dublin, Monaco… et maintenant Paris. Après le Beefbar, ce monégasque d’adoption a mis au point le concept de Beeftro, dont le nom est un jeu de mots entre beef et bistrot.

 

Réouverture du restaurant argentin “Anahi”

Entrepreneur dans l’âme,  Ricardo Giraudi continue son chemin sans répit. Dès le début 2017, il réalise “un rêve” en donnant un nouveau souffle au restaurant Anahi, mythique adresse de produits argentins située dans le troisième arrondissement de paris, sous l’oeil bienveillant de l’illustre ancienne fondatrice,Carmen, qui a fait également son retour, aux côtés du Chef Gabriele Faiella.

 

Bientôt un Beefbar à Paris

Un challenge de plus pour l’entrepreneur. Mais le fougueux “commerçant” comme il se nomme ne s’arrête pas là. Début 2018, il prévoit d’ouvrir un nouveau Beefbar dans le 8ème arrondissement parisien. « Je fais aussi beaucoup de conseil pour le secteur de l’hôtellerie. Et là, nous allons lancer un nouveau concept d’entrecôte à l’italienne à 19€90 à Paris », ajoute Riccardo Giraudi.

Forbes