Les chefs serrent les rangs

La restauration, supposée être le miroir du riche patrimoine français, se résume trop souvent à des « cuisines sans cuisiniers », où l’on a recours à des préparations industrielles (près de 80 % des quelque 150 000 restaurants français, selon une enquête UFC-Que choisir en 2013), et ce malgré le récent label « fait maison », encore bien trop laxiste.

Les chefs serrent les rangs

 

Plus populaire que jamais, la cuisine subit néanmoins les effets de l’industrialisation des nourritures et des agricultures. La restauration, supposée être le miroir du riche patrimoine français, se résume trop souvent à des « cuisines sans cuisiniers », où l’on a recours à des préparations industrielles (près de 80 % des quelque 150 000 restaurants français, selon une enquête UFC-Que choisir en 2013), et ce malgré le récent label « fait maison », encore bien trop laxiste.

Les chefs serrent les rangs

Alors que la prise de conscience grandit chez les consommateurs, les actions se multiplient du côté des professionnels. Quasi simultanément cette semaine, deux initiatives ont ainsi été révélées au public, qui défendent une vraie cuisine, mais aussi et surtout ce qui lui est indissociable : les bons produits et leurs producteurs.

Lancé il y a trois ans par quinze grands chefs français (dont Alain Ducasse, Joël Robuchon, Paul Bocuse, Michel Guérard ou encore Guy Savoy), le Collège culinaire de France distingue les artisans restaurateurs de l’Hexagone grâce au label « Restaurants de qualité » (environ 800 à ce jour). « Pour combattre l’uniformisation industrielle, explique le chef cofondateur Alain Dutournier, et défendre l’authenticité, la qualité et la transparence dans l’assiette. »

« Après les tables, il était impératif de reconnaître nos meilleurs “fournisseurs”, ceux qui partagent nos valeurs et notre philosophie »

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