Tourisme : 25% des hôtels sont toujours fermés selon l’UMIH

Tourisme : 25% des hôtels sont toujours fermés selon l’UMIH

Un quart des hôtels n’ont pas rouvert après les dernières restrictions sanitaires levées le 30 juin selon le syndicat patronal. Dans ces conditions pourquoi prendre le risque d’un nouveau confinement? 

 

 

Tourisme : 25% des hôtels sont toujours fermés selon l’UMIH

La levée des restrictions à la fin du mois de juin ne signifie pas un retour à la normale pour autant. Ainsi, les bars, restaurants et hôtels ne connaissent pas forcément une forte reprise et « le bilan est pour l’instant très contrasté », affirme Thierry Grégoire, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH saisonniers). Ainsi, certains hôtels seraient toujours fermés. « Si pour les bars et les restaurants, presque la totalité des établissements du pays ont rouvert, pour l’hôtellerie, nous estimons que 25 % sont restés fermés. Et quand ils ont levé le rideau, le taux d’occupation n’est que de 20 % à 30 %. C’est loin du seuil de rentabilité », confie Thierry Grégoire au Parisien le 18 juillet.

En effet, les hôtels installés sur les littoraux ou encore à la montagne « dans une moindre mesure » fonctionnent « très très bien », concède encore le membre dirigeant de l’UMIH. A cause du manque de clientèle étrangère, « c’est beaucoup plus compliqué pour ceux installés dans les centres-villes, notamment des grandes agglomérations, comme à Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse ou encore Lille », poursuit-il. La clientèle d’affaires fait aussi défaut, faute de congrès ou de salons, précisent nos confrères.

Pass sanitaire le 1er août

Après avoir reçu l’avis du Conseil d’État, le Conseil des ministres doit adopter ce lundi en fin de journée le projet de loi comportant les nouvelles mesures destinées à lutter contre le virus, dont la vaccination obligatoire pour les soignants et l’extension du pass sanitaire.

Le Conseil d’État valide le principe de l’isolement de 10 jours pour les personnes positives au Covid-19

Le Conseil d’État valide l’extension du pass sanitaire “mais soulève la question des centres commerciaux”, a appris BFMTV de sources concordantes.

L’amande sera réduite autour de 1 000 €.

La haute juridiction administrative indique par ailleurs que le montant des amendes en cas de non respect du pass sanitaire “sera revu à la baisse”.

L’instauration du pass sanitaire à partir de début août dans les cafés-restaurants est mal accueillie de la part des professionnels, qui estiment que ce n’est pas leur métier que de contrôler les clients. « Nous ne sommes pas contre la vaccination, mais le pass sanitaire va nous coûter 30 % de chiffre d’affaires », explique Franck Delvau, président de l’UMIH Paris Ile-de-France. Un chiffre balayé par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, qui estimait au contraire jeudi dernier devant les députés que le pass était « la meilleure protection pour le maintien de l’économie ». L’UMIH souhaite que les aides au secteur soient maintenues au-delà du 30 août.

 

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